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Bonsaï : Principes et méthodes
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Bonsaï : Principes et méthodes
L'art du bonsaï comprend des aspects artistiques, et d'autres purement techniques. Obtenir un bonsaï avec un tronc épais et proportionné fait partie de cette dernière catégorie, et n'a rien de mystique ni de mystérieux.
Pour autant, il ne s'agit pas de réduire notre passion à un ensemble de pratiques mécaniques. Le but de cet article est de vous donner les bases, vous choisirez ensuite la façon dont vous les appliquerez en formant vos bonsaï.
Principe 1 : Donner de l'espace aux racines
Méthode de base : Mettre l'arbre en pleine terre
Un arbre planté directement en pleine terre pousse plus vite que s'il était en pot. Les racines ne sont pas confinées, et se développent plus rapidement. Laissez votre arbre se développer en pleine terre pendant quelques années (de 2 à 4 ans). Ensuite, rempotez-le dans un pot à bonsaï, ou si les racines se sont trop développées, dans un grand pot de culture.
Cette aubépine a été cultivée en pleine terre quelques années avant d'être remise en pot de culture. Elle sera progressivement rempotée dans des pots plus petits.
Vous pouvez vous attendre aux effets secondaires suivants :
Dans quels cas utiliser cette méthode ?
Cette technique est la plus rapide en ce qui concerne la croissance du tronc. Toutefois, l'arbre semble à ce moment moins travaillé. Elle sera donc réservée à des plants, des pré-bonsaï, ou à des arbres très déséquilibrés qui ont besoin d'une complète remise en question de leur forme.
La plantation d'un arbre en pleine terre peut servir un autre dessein : vous pouvez rencontrer dans certains cas un plant manquant de caractère, que vous pourriez transformer en bonsaï techniquement correct, mais sans personnalité. Plutôt que de créer un bonsaï moyen, plantez-le en pleine terre pendant deux à trois ans, puis refaites le point. Vous serez surpris de la transformation de votre arbre.
Variante A : Le pot surdimensionné
Au lieu de planter votre bonsaï en pleine terre, vous pouvez l'installer pour 2 ou 3 ans dans un grand pot de culture. La croissance de votre arbre sera moins vigoureuse que si vous le plantez en pleine terre, mais vous pourrez mieux contrôler le système racinaire
Ce lierre est cultivé dans un pot plus grand que nécessaire, afin que son tronc s'épaississe.
Variante B : La racine plongeante
Une autre possibilité est de planter votre arbre dans un pot à bonsai et de laisser plonger une racine dans un autre pot, par le trou de drainage. Lorsque la racine plongeante aura atteint la taille désirée, vous pourrez la tailler.
Vous pouvez escompter les effets suivants :
Méthode :Jouer sur les conditions de croissance
L'équation suivante résume cette méthode : sol drainant + eau + soleil + engrais = croissance
Les points à surveiller sont les suivants :
Le substrat
Il doit être léger et drainant : Un mélange sable + terreau convient généralement.
L'eau
À volonté. Ceci explique pourquoi le substrat doit être drainant.
Le soleil
Votre bonsaï doit être au soleil, mais à l'abri du soleil de midi. Pour les bonsaï élevés en appartement, vous pouvez compléter l'ensoleillement à l'aide d'une lampe horticole.
L'engrais
Comme d'habitude, un peu, mais souvent. Si l'arbre est dans un mélange riche (terreau), ses besoins en engrais ne seront pas supérieurs à la normale. Vous utiliserez un engrais azoté au printemps et en débute d'été, un engrais riche en potasse à l'automne.
Les effets prévisibles sont les suivants :
Principe 3 : Laisser pousser les branches
Méthode de base : Laisser une branche tire-sève
La croissance d'une branche a pour effet secondaire d'augmenter le diamètre du tronc, pour la zone placée au dessous. La méthode de la branche tire-sève consiste à laisser pousser librement une branche du bonsaï de façon à épaissir le tronc. Lorsque le résultat est satisfaisant, la branche tire-sève est supprimée.
Pour un résultat spectaculaire, laissez pousser librement cette branche et ne vous inquiétez pas de l'aspect disproportionné de votre arbre. Dites-vous que 2 à trois ans, c'est très peu pour un bonsaï qui peut devenir plusieurs fois centenaire.
Choisissez la branche en fonction de sa hauteur sur le tronc et du côté de son insertion :
Je tiens toutefois à nuancer ces propos, cette méthode n'a pas que des avantages. Lorsque vous couperez cette branche, il restera une énorme cicatrice. Pour les conifères, préférez le traitement en jin plutôt qu'un rabattage complet, et pour les feuillus, vous pouvez envisager un traitement en sabamiki. De plus, dans certains cas, la croissance de la branche tire-sève se fait au détriment du reste de l'arbre. Dans ce cas, stoppez la technique, et taillez cette branche.
Variante A : Laisser pousser toutes les branches basses
Plutôt que de choisir une branche tire-sève, vous pouvez laisser pousser librement toutes les branches basses de votre bonsaï. Cette méthode est sensiblement la même que la précédente, avec toutefois quelques différences :
Variante B : Méthode de la branche tire-sève partielle
Seule la cime de certaines branches est utilisée comme tire-sève :
La méthode du tire-sève partiel
Cette méthode est plus douce pour l'arbre (mais moins rapide). Vous pouvez continuer à former les branches comme d'habitude Vous travaillez en même temps le diamètre du tronc et celui de la branche travaillée. De plus, la cicatrice est cachée dans le feuillage de la branche
Surveillez égulièrement le diamètre des branches travaillées ainsi, qui auront tendance à beaucoup s'épaissir. N'oubliez jamais que le but est d'obtenir un arbre harmonieux.
Variante C : Méthode de la branche tire-sève annuelle
Vous choisissez en début de printemps des branches tire-sève, vous laissez pousser ces branches librement pendant la saison de croissance, puis vous les taillez pendant l'hiver suivant.
Cette méthode très douce, un peu plus lente que les autres, ne présente pas le risque de conduire à des désequilibres. Vous ne remettez pas en cause le travail antérieur (par une éventuelle croissance incontrolée de certaines zones).
Vous pouvez sélectionner chaque année des branches qui ont besoin de se développer. C'est un bon moyen d'équilibrer votre arbre, en épaississant les branches trop frêles. Et surtout, votre bonsaï a une silhouette parfaîte en hiver.
Principe 4 : Utiliser les réactions tissulaires locales
Cette méthode produit une base de tronc (nébari) très impressionnante. Elle consiste à faire pousser un arbre « à travers » une tuile percée : Choisissez un jeune arbre avec la base du tronc trop fine. Prenez une tuile, et percez-y un trou un peu plus grand que le diamètre du tronc. Placez votre bonsaï dans le ce trou, et le tout dans un grand pot de culture. Le tronc va grossir et remplir le trou . A ce moment, une réaction de contact va avoir lieu, votre arbre va développer une base de tronc réellement très impressionnante, et des racines apparaîtront au-dessus de la plaque. Lorsque ces racines seront suffisamment résistantes, vous couperez le tronc au dessous de la plaque.
La méthode de la tuile, basée sur les réactions de contact.
Cette méthode développe principalement la base de votre bonsaï. Si le tronc est trop fin dans son ensemble, vous devrez utiliser une autre technique pour travailler le diamètre général du tronc. De même, cette technique risque de produire des défauts de conicité dans la ligne du tronc (très large à la base, puis beaucoup plus fin). Là aussi, utilisez d'autres méthodes de façon à équilibrer le tronc de votre bonsaï. Les espèces les mieux adaptées à cette technique sont celles qui produisent rapidement des racines, ainsi que celles à croissance rapide : aubépine, lierre, saule, troëne, …
Travaillez de préférence de jeunes arbres : Leur croissance est plus rapide, ainsi que leurs possibilités de récupérer après la coupe du tronc sous la plaque. De plus, leur système racinaire avec racine de pivot passe plus facilement à travers la plaque que celui d'un bonsaï plus âgé. Effectuez un trou à peine plus large que le diamètre actuel de votre bonsaï, sous peine d'attendre de nombreuses années avant que le tronc touche la plaque…
Traditionnellement, cette technique d'utilise avec une tuile. En fait, vous pouvez utiliser une plaque de plastique.
Variante A : l'anneau
Au lieu d'utiliser une plaque, utilisez simplement un anneau, comme lorsque vous réalisez un marcottage aérien. placez la zone contenant l'anneau sous le niveau de la terre, et le tout dans un grand pot de culture.
Vous pouvez contrôler l'opération plus facilement, et vérifier l'état des nouvelles racines en dégageant la terre jusqu'au niveau de l'anneau. Si vous avez un doute sur la santé de votre arbre, enlevez immédiatement l'anneau et placez votre bonsaï dans un grand pot de culture.
Le résultat est moins impresionnant qu'avec la méthode de la tuile. Parfois, la production de nouvelles racines n'est pas au rendez-vous. Dans ce cas, enlevez l'anneau, attendez quelques mois, puis recommencez toute l'opération au printemps suivant.
Autre méthode : la ligature du tronc
Lorsqu'une branche ou un tronc est ligaturé, il se produit une réaction locale, et de nouveaux tissus sont produits. Vous pouvez donc augmenter le diamètre du tronc en le ligaturant. Dans ce cas, la ligature n'est pas destinée à diriger l'arbre, mais simplement à produire ladite réaction de contact. Faîtes attention à ne pas endommager l'écorce, et ne laissez pas le fil s'incruster dans le tronc.Frédéric BRIDEL
Pour autant, il ne s'agit pas de réduire notre passion à un ensemble de pratiques mécaniques. Le but de cet article est de vous donner les bases, vous choisirez ensuite la façon dont vous les appliquerez en formant vos bonsaï.
Principe 1 : Donner de l'espace aux racines
Méthode de base : Mettre l'arbre en pleine terre
Un arbre planté directement en pleine terre pousse plus vite que s'il était en pot. Les racines ne sont pas confinées, et se développent plus rapidement. Laissez votre arbre se développer en pleine terre pendant quelques années (de 2 à 4 ans). Ensuite, rempotez-le dans un pot à bonsaï, ou si les racines se sont trop développées, dans un grand pot de culture.
Cette aubépine a été cultivée en pleine terre quelques années avant d'être remise en pot de culture. Elle sera progressivement rempotée dans des pots plus petits.
Vous pouvez vous attendre aux effets secondaires suivants :
- Les entre-noeuds s'allongent,
- les ramifications deviennent moins fines,
- Les racines plongent dans la terre ; le rempotage peut s'avérer difficile
Dans quels cas utiliser cette méthode ?
Cette technique est la plus rapide en ce qui concerne la croissance du tronc. Toutefois, l'arbre semble à ce moment moins travaillé. Elle sera donc réservée à des plants, des pré-bonsaï, ou à des arbres très déséquilibrés qui ont besoin d'une complète remise en question de leur forme.
La plantation d'un arbre en pleine terre peut servir un autre dessein : vous pouvez rencontrer dans certains cas un plant manquant de caractère, que vous pourriez transformer en bonsaï techniquement correct, mais sans personnalité. Plutôt que de créer un bonsaï moyen, plantez-le en pleine terre pendant deux à trois ans, puis refaites le point. Vous serez surpris de la transformation de votre arbre.
Variante A : Le pot surdimensionné
Au lieu de planter votre bonsaï en pleine terre, vous pouvez l'installer pour 2 ou 3 ans dans un grand pot de culture. La croissance de votre arbre sera moins vigoureuse que si vous le plantez en pleine terre, mais vous pourrez mieux contrôler le système racinaire
Ce lierre est cultivé dans un pot plus grand que nécessaire, afin que son tronc s'épaississe.
Variante B : La racine plongeante
Une autre possibilité est de planter votre arbre dans un pot à bonsai et de laisser plonger une racine dans un autre pot, par le trou de drainage. Lorsque la racine plongeante aura atteint la taille désirée, vous pourrez la tailler.
Vous pouvez escompter les effets suivants :
- La racine plongeante va croitre en longueur et en épaisseur. C'est d'ailleurs un moyen d'équilibrer le système racinaire,
- La croissance générale de votre arbre va être stimulée,
- Vous pouvez continuer à travailler les autres racines.
Principe 2 : Augmenter la quantité de nourriture
Attention !
Certaines espèces d'arbres sont dites « compartimentées », c'est à dire que chaque branche principale est en relation directe avec « sa » racine. C'est par exemple le cas des sérissas. Si vous utilisez la méthode de la racine plongeante pour une espèce compartimentée, vous observerez une croissance de la branche en relation avec la racine choisie, et il existe un risque de perte de cette branche lors de la taille de la racine.
Méthode :Jouer sur les conditions de croissance
L'équation suivante résume cette méthode : sol drainant + eau + soleil + engrais = croissance
Les points à surveiller sont les suivants :
Le substrat
Il doit être léger et drainant : Un mélange sable + terreau convient généralement.
L'eau
À volonté. Ceci explique pourquoi le substrat doit être drainant.
Le soleil
Votre bonsaï doit être au soleil, mais à l'abri du soleil de midi. Pour les bonsaï élevés en appartement, vous pouvez compléter l'ensoleillement à l'aide d'une lampe horticole.
L'engrais
Comme d'habitude, un peu, mais souvent. Si l'arbre est dans un mélange riche (terreau), ses besoins en engrais ne seront pas supérieurs à la normale. Vous utiliserez un engrais azoté au printemps et en débute d'été, un engrais riche en potasse à l'automne.
Les effets prévisibles sont les suivants :
- La croissance s'accélère,
- Les feuilles grandissent,
- Les entre-noeuds s'allongent.
Principe 3 : Laisser pousser les branches
Méthode de base : Laisser une branche tire-sève
La croissance d'une branche a pour effet secondaire d'augmenter le diamètre du tronc, pour la zone placée au dessous. La méthode de la branche tire-sève consiste à laisser pousser librement une branche du bonsaï de façon à épaissir le tronc. Lorsque le résultat est satisfaisant, la branche tire-sève est supprimée.
Pour un résultat spectaculaire, laissez pousser librement cette branche et ne vous inquiétez pas de l'aspect disproportionné de votre arbre. Dites-vous que 2 à trois ans, c'est très peu pour un bonsaï qui peut devenir plusieurs fois centenaire.
Choisissez la branche en fonction de sa hauteur sur le tronc et du côté de son insertion :
- Si vous choisissez une branche très basse, dans le premier tiers du tronc, vous allez privilégier la base du tronc,
- Si vous laisser pousser une branche de la cime, le tronc s'épaissira de façon uniforme,
- Dans la plupart des cas, choisissez une branche aux deux tiers du tronc ; Cela produira une conicité généralement correcte (d'allure naturelle)
Je tiens toutefois à nuancer ces propos, cette méthode n'a pas que des avantages. Lorsque vous couperez cette branche, il restera une énorme cicatrice. Pour les conifères, préférez le traitement en jin plutôt qu'un rabattage complet, et pour les feuillus, vous pouvez envisager un traitement en sabamiki. De plus, dans certains cas, la croissance de la branche tire-sève se fait au détriment du reste de l'arbre. Dans ce cas, stoppez la technique, et taillez cette branche.
Variante A : Laisser pousser toutes les branches basses
Plutôt que de choisir une branche tire-sève, vous pouvez laisser pousser librement toutes les branches basses de votre bonsaï. Cette méthode est sensiblement la même que la précédente, avec toutefois quelques différences :
- Elle donne des résultats plus rapides,
- Elle est plus difficilement contrôlable. Le haut de l'arbre risque de dépérir,
- Vous risquez de créer un arbre avec de multiples cicatrices sur le tronc.
Variante B : Méthode de la branche tire-sève partielle
Seule la cime de certaines branches est utilisée comme tire-sève :
La méthode du tire-sève partiel
Cette méthode est plus douce pour l'arbre (mais moins rapide). Vous pouvez continuer à former les branches comme d'habitude Vous travaillez en même temps le diamètre du tronc et celui de la branche travaillée. De plus, la cicatrice est cachée dans le feuillage de la branche
Surveillez égulièrement le diamètre des branches travaillées ainsi, qui auront tendance à beaucoup s'épaissir. N'oubliez jamais que le but est d'obtenir un arbre harmonieux.
Variante C : Méthode de la branche tire-sève annuelle
Vous choisissez en début de printemps des branches tire-sève, vous laissez pousser ces branches librement pendant la saison de croissance, puis vous les taillez pendant l'hiver suivant.
Cette méthode très douce, un peu plus lente que les autres, ne présente pas le risque de conduire à des désequilibres. Vous ne remettez pas en cause le travail antérieur (par une éventuelle croissance incontrolée de certaines zones).
Vous pouvez sélectionner chaque année des branches qui ont besoin de se développer. C'est un bon moyen d'équilibrer votre arbre, en épaississant les branches trop frêles. Et surtout, votre bonsaï a une silhouette parfaîte en hiver.
Principe 4 : Utiliser les réactions tissulaires locales
Méthode de base : la tuile
Attention !
Ces méthodes font partie des techniques agressives. Ne les appliquez que sur des arbres en parfaite santé. Ne les essayez jamais pour la première fois sur des sujets de valeur !
Cette méthode produit une base de tronc (nébari) très impressionnante. Elle consiste à faire pousser un arbre « à travers » une tuile percée : Choisissez un jeune arbre avec la base du tronc trop fine. Prenez une tuile, et percez-y un trou un peu plus grand que le diamètre du tronc. Placez votre bonsaï dans le ce trou, et le tout dans un grand pot de culture. Le tronc va grossir et remplir le trou . A ce moment, une réaction de contact va avoir lieu, votre arbre va développer une base de tronc réellement très impressionnante, et des racines apparaîtront au-dessus de la plaque. Lorsque ces racines seront suffisamment résistantes, vous couperez le tronc au dessous de la plaque.
La méthode de la tuile, basée sur les réactions de contact.
Cette méthode développe principalement la base de votre bonsaï. Si le tronc est trop fin dans son ensemble, vous devrez utiliser une autre technique pour travailler le diamètre général du tronc. De même, cette technique risque de produire des défauts de conicité dans la ligne du tronc (très large à la base, puis beaucoup plus fin). Là aussi, utilisez d'autres méthodes de façon à équilibrer le tronc de votre bonsaï. Les espèces les mieux adaptées à cette technique sont celles qui produisent rapidement des racines, ainsi que celles à croissance rapide : aubépine, lierre, saule, troëne, …
Travaillez de préférence de jeunes arbres : Leur croissance est plus rapide, ainsi que leurs possibilités de récupérer après la coupe du tronc sous la plaque. De plus, leur système racinaire avec racine de pivot passe plus facilement à travers la plaque que celui d'un bonsaï plus âgé. Effectuez un trou à peine plus large que le diamètre actuel de votre bonsaï, sous peine d'attendre de nombreuses années avant que le tronc touche la plaque…
Traditionnellement, cette technique d'utilise avec une tuile. En fait, vous pouvez utiliser une plaque de plastique.
Variante A : l'anneau
Au lieu d'utiliser une plaque, utilisez simplement un anneau, comme lorsque vous réalisez un marcottage aérien. placez la zone contenant l'anneau sous le niveau de la terre, et le tout dans un grand pot de culture.
Vous pouvez contrôler l'opération plus facilement, et vérifier l'état des nouvelles racines en dégageant la terre jusqu'au niveau de l'anneau. Si vous avez un doute sur la santé de votre arbre, enlevez immédiatement l'anneau et placez votre bonsaï dans un grand pot de culture.
Le résultat est moins impresionnant qu'avec la méthode de la tuile. Parfois, la production de nouvelles racines n'est pas au rendez-vous. Dans ce cas, enlevez l'anneau, attendez quelques mois, puis recommencez toute l'opération au printemps suivant.
Autre méthode : la ligature du tronc
Lorsqu'une branche ou un tronc est ligaturé, il se produit une réaction locale, et de nouveaux tissus sont produits. Vous pouvez donc augmenter le diamètre du tronc en le ligaturant. Dans ce cas, la ligature n'est pas destinée à diriger l'arbre, mais simplement à produire ladite réaction de contact. Faîtes attention à ne pas endommager l'écorce, et ne laissez pas le fil s'incruster dans le tronc.Frédéric BRIDEL
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